Home

La rentrée approche à grands pas et nous sommes nombreux à rêver d’un supplément de vacances, un temps mort de quelques jours à flâner entre le lit et le canapé (idéalement sans enfant dans les parages). Mais David Lodge, lui, a décidé de voir les choses en grand dans sa nouvelle L’homme qui ne voulait plus se lever. Son narrateur y prend la décision radicale de ne plus aller au travail afin de passer toute la journée bercé par la douce chaleur de ses draps. Et pas seulement pour une journée, non, pour le restant de ses jours. La suite des événements nous est contée avec brio par l’auteur qui ne se départ pas de son subtil humour britannique. Une petite merveille pour entamer la reprise du bon pied.

L’homme qui ne voulait plus se lever est la nouvelle éponyme d’un recueil de huit nouvelles absolument toutes plus divines les unes que les autres. Vous y découvrirez de jeunes anglais bien sous tous rapports qui partent profiter du soleil d’Ibiza dans les années soixante et se retrouvent confrontés au démon de la concupiscence. Vous croiserez également entre les pages un jeune étudiant de bonne famille qui se lance dans son premier emploi saisonnier en tant que vendeur de journaux. Travail qui sera son premier mais aussi son dernier : le dégoût du capitalisme ayant finalement fait de lui un sociologue.

Je ne vous en dirai pas plus, chaque nouvelle se déguste tel un bonbon qui fond sous la langue. En en savourant une par soir pendant quelques jours, vous aurez fait le plein d’humour et de flegme pour attaquer cette rentrée comme il se doit. Si les Anglais n’utilisent pas déjà l’expression suivante, alors il faut l’inventer : « One page of David Lodge a day, keeps the doctor away ».

NB : Si vous aviez vous aussi dans l’idée de rester au fond de votre lit pour les prochaines semaines, il y a fort à parier que votre avis changera à la fin de cette lecture.

2 réflexions sur “L’homme qui ne voulait plus se lever de David Lodge

Laisser un commentaire